Transcription du clip vidéo Le radeau des cimes
© Michel Labrecque
Le camp des chercheurs, isolé de tout
C'est une image du camp où on habite.
On est en plein milieu de la forêt équatoriale, perdus. À 200 km à la ronde, il n'y a pas un village, rien.
On est là pour étudier la forêt tropicale, mais surtout la canopée tropicale. On est aussi là pour récolter des plantes, et ramener des choses pour nos collections du Jardin botanique.
Donc, qui dit récolter des plantes dit surtout laver des plantes, parce que… on ne peut pas ramener des plantes qui comporteraient la moindre particule de terre ou de sol.
Donc ça implique de laver, laver et laver…
© Michel Labrecque
Le ballon dirigeable
Tous les matins, en fait, il y a un départ de ce ballon dirigeable à air chaud. Et donc, on doit le gonfler, le déplier, le gonfler. Et après ça, le replier pour le ranger pour ne pas qu'il soit exposé au soleil pour le restant de la journée.
C'est toujours spectaculaire, c'est toujours très émouvant de voir cette grosse bibitte s'envoler dans le ciel, toute colorée, et survoler par la suite la forêt tropicale.
© Michel Labrecque
Le radeau des cimes
Le ballon dirigeable sert donc à déplacer ce grand radeau des cimes, qui est un grand grand filet qui fait 600 mètres carrés, que l'on dépose sur le dessus de la forêt tropicale.
On peut donc, à partir de ce radeau des cimes, travailler pour étudier les plantes, pour récolter des choses.
Un autre moyen d’étudier la forêt, c’est de se balader avec une bulle d'hélium, qui est retenue par des pesées.
Quand on largue les pesées, ben on s'envole.
On est attachés cependant par un câble, et on observe donc la forêt sous tous ses angles, avec... avec une émotion là aussi très grande.
Et le plaisir de voir la forêt tropicale, de sa bulle, et de survoler ainsi les beautés extraordinaires de cette forêt tropicale.
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