Musée virtuel du Canada
Jardin botanique de Montréal 
Centre d’étude de la forêt

Les cellules et le vivant

Symbiose mycorhizienne

Les arbres interagissent avec une foule d’êtres vivants, c’est bien connu. De l’écureuil qui mange un gland à l’oiseau qui se perche sur sa branche. Mais ils interagissent aussi à une échelle que l’on ne peut observer à l’œil nu. L’arbre attaqué par un champignon parasite qui tente de le gangréner se défend en renforçant les cellules autour de l’infection. Il les emplit de lignine, la molécule qui procure aux arbres leur rigidité. Pour que le champignon progresse plus avant, il devra passer à travers ces cellules qui l’emmurent! À l’inverse, certains arbres, lorsque leurs racines sont colonisées par des bactéries fixatrices d’azote, déformeront leurs cellules racinaires. Celles-ci grossissent et finissent par absorber ces bactéries amies.

Des champignons profitables

Même si elles sont hors de vue et difficiles à atteindre, les racines savent s’associer. La presque totalité des arbres bénéficient d’une ou de plusieurs relations symbiotiques avec des champignons, les mycorhizes, qui augmentent fortement l’efficacité de leurs systèmes racinaires. Parmi ces relations, l’arbre va quelquefois jusqu’à laisser son partenaire coloniser l’intérieur même des cellules de ses racines : c’est la symbiose endomycorhizienne (du grec endo : à l’intérieur).

Transcription du clip vidéo

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