Musée virtuel du Canada
Jardin botanique de Montréal 
Centre d’étude de la forêt

Des bases pour s’élever

Palmiers et bananiers font aussi partie des Monocotylédones (Plantes à fleurs dont les graines possèdent un cotylédon.). Ainsi, la croissance en épaisseur devrait leur être impossible, car leurs tiges sont elles aussi privées de cambium (Cellules responsables de l'accroissement en épaisseur du tronc, des tiges et des racines de nombreux végétaux.). Pas de problème! Dans la recherche d’un tronc qui pourra supporter une forme arborescente, les Monocotylédones sont inventives.

Leurs feuilles sont massives : les pétioles (Support ou queue de la feuille.) qui les rattachent à la tige le sont aussi. Mais lorsque la feuille tombe, la base du pétiole qui se rattachait à la tige y reste accrochée. En accumulant couche sur couche de ces gaines foliaires, palmiers et bananiers emboîtent les unes dans les autres ces restants de pétioles, qui entourent la tige et l’épaississent de cette façon. Ingénieux, non?

Photo de bananes et de gaines foliaires de la tige d'un bananier (Musa acuminata)
Musa acuminata
© Jardin botanique de Montréal (Gilles Murray)